UNE EXPERIENCE SENSORIELLE INTERESSANTE
Il y a quelques jours, Rémy, (collègue et proprio) qui sait que nous sommes friands de découvertes et ouverts à de nouvelles sensations...Nous offre un fruit en ne nous disant pas son nom. Un fruit rare, pas originaire de Polynésie mais plutôt d'Asie. Il nous dit d'attendre qu'il devienne mou et qu'un parfum enivrant s'en echappe pour le goûter.
Voilà le fruit en question:
Ca ressemble à un Uru, le fruit de l'arbre à pain, ou à un corosol...
Quand le fruit fut à point et qu'il s'en dégagea une odeur...que certains qualifierai d'envoutante...et d'autres de, comment dire, curieuse....J'ai ouvert .
Pas facile!!!on dirait que le couteau reste figé dedans...
Voilà!....bizarre le truc! des alvéoles attachées à un centre filandreux...Qu'est ce qu'on mange la dedans?...
bon allez! tout le monde goûte! pas de chichis!
Non! ce n'est pas mauvais!....C'est, ....indescriptible!...On dirait un peu de la fraise tagada qui aurait marinée dans un jus de banane...C'est gluant, trés sucré, trés parfumé...On ne reste pas indiferrent! mais pour certains, ça restera une expérience à ne pas renouveler!!!!
Je crois bien qu'en fait, il n'y a que Philippe (le notre) qui trouve ça trés bon!
Anthéa deteste!!! et ne supporte pas l'odeur qui va rester longtemps car on en a gardé dans le frigo...Et il a fallut frotter pour se débarrasser de cette matière collante entre les alvéoles...On en avait plein les doigts!
A l'intérieur des alvéoles (ce qu'on mange) il y avait de jolies graines que j'ai planté bien sur! et voilà le travail en 3 semaines:
Chaque graine a donné une pousse! je vais les repiquer et les donner ou les vendre...
Allez, je vous dis ce que c'est?!....On peut en trouver dans les supermarchés chinois mais c'est rare et cher!!!!
C'est un DURIAN, en cherchant sur Internet on a trouvé.
WIKIPEDIA/
En 1856, le naturaliste britannique Alfred Russel Wallace donne une description des saveurs du durian :
« Les cinq quartiers du fruit sont d'un blanc soyeux au dedans, et sont constitués d'une texture à la pulpe ferme de couleur crème, contenant environ trois noyaux chacun. Une crème riche au goût prononcé d'amande donne le meilleur aperçu du durian, mais il y a parfois des apparitions occasionnelles d'une saveur qui rappelle une crème au fromage, une sauce à l'oignon, du xérès et d'autres plats incongrus. Ensuite il y a une onctuosité visqueuse et riche dans la pulpe que rien d'autre ne possède mais qui contribue à sa délicatesse. La chair n'est ni acide ni sucrée ou juteuse ; et pourtant le fruit ne revendique ni n'a besoin d'aucune de ces qualités, car il est parfait en lui-même et se suffit à lui-même tel quel. Il ne produit aucune nausée ou autre mauvais effet, et plus vous le mangez, moins vous serez enclin à vous arrêter. En fait, manger du durian est une nouvelle sensation qui vaut à lui-même un voyage vers l'Asie, tant l'Asie a produit un mets d'une saveur aussi exquise et jusqu'ici inégalée[11]. »
Wallace avertit que l'odeur du fruit mûr peut paraître désagréable au premier abord. Des descriptions récentes sont plus précises et graphiques. Anthony Bourdain, bien qu'amoureux du durian, décrit sa rencontre avec le fruit de la façon suivante :
« son goût et sa saveur ne peuvent être décrits que par le qualificatif... d'indescriptible, quelque chose que soit vous adorerez, soit vous détesterez. Votre haleine ressemblera à celle que vous auriez si vous aviez embrassé intensément votre grand-mère morte depuis des lustres. »
L'écrivain féru de gastronomie et de voyages Richard Sterling a cependant des mots plus durs :
« … son odeur peut être décrite comme celle des excréments de porc, de térébenthine et d'oignons, le tout garni par une vieille chaussette. On peut le sentir loin à la ronde. Malgré sa grande popularité locale, le fruit est interdit dans certains établissements comme les hôtels, les métros et les aéroports (y compris les bagages à main et autres valises, accompagnés ou non), ainsi que les transports publics du sud-est asiatique[12]. »
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C'est à faire!!!!
Bon, voilà une autre petite expérience que nous avons tenté. Le Poe: dessert polynésien à base de bananes à cuire ( fei).
On avait bien aimé alors j'en ai fait;
8 bananes à cuire (variété « fei »), 1 grande feuille de bananier (à défaut, utiliser du papier sulfurisé), 250 gr d’amidon de manioc, 5 cl d’huile, 60 g de sucre roux, 1 gousse de vanille, 25 cl de lait de coco (on en trouve en boîte aussi, c’est moins bon, mais ça fera l’affaire !). et moi, j'ai les feuilles de bananiers!
En cuisant ça devient caoutchouteux, mais c'est trés bon! et la feuille de bananier est trés résistante, c'est surprenant!
A bientôt pour de nouvelles découvertes et aventures!!!!